Biographie


Biographie


Biographie


Née au Maroc d’un père marocain et d’une mère française et d’un grand-père yéménite, Myriame El Yamani puise son inspiration dans la mémoire des gens qu'elle côtoie, les senteurs salines de l'Acadie, le Montréal multiethnique d’aujourd’hui, les secrets de sa grand-mère vendéenne, les couleurs et arabesques du Maghreb, la sagesse africaine et les mystères de la Méditerranée.

Nomade dans l’âme et pour de vrai, Myriame a flâné sur presque tous les continents à la recherche de ce métissage des cultures et des rêves de l’humanité. Elle en a ramené des sons et des images uniques qu’elle partage avec passion. Elle raconte des contes autour du monde où se déploient le désert, la mer, les nomades, des femmes remarquables, le plaisir, l’érotisme des sens et aussi la joie de vivre. Elle utilise parfois quelques instruments de musique pour agrémenter la poésie des mots qu’elle dévoile et qui l’enchante. Et d’autres fois, elle se laisse aller à fredonner quelques airs…

Elle aime aussi partager son art avec d’autres artistes, notamment des musiciens, des artistes d’art contemporain, des sculpteurs, etc. Depuis 2013, Myriame enseigne la sociologie de la culture et de l’oralité à l’UQAM et elle a créé un premier labo-atelier universitaire sur le conte qui s’intitule Voix, parole(s), oralité.


DÉMARCHE ARTISTIQUE

Myriame El Yamani se considère comme une passeuse d’histoires et une communicatrice hors-la-norme, où la parole est au centre de l’histoire à raconter et de sa vie. D’ailleurs ce sont souvent les histoires qui la choisissent. Comme le dit un vieux proverbe des Mille et une nuits : « Le conte est un sac à mensonge où se révèle une perle de vérité ». Ainsi, cette parole conteuse devient une parole « vraie » dont la sagesse populaire nous fait tant défaut actuellement. L’imaginaire qu’elle déploie, la force qu’elle contient, la spiritualité qu’elle apporte, l’engagement social et politique qu’elle propose semblent apaiser le cœur et l’âme des gens qui l’écoutent. Comme dirait Henri Gougaud, « les contes connaissent la musique du cœur du monde. Ils répondent toujours à nos questions, pour peu qu’ils soient interrogés avec cette innocence dont ils sont eux-mêmes pétris ». Ça fait plus de vingt-cinq ans qu’elle les interroge et elle s’en réjouit.

Alors pourquoi continuer à raconter au XXIe siècle, alors que nous sommes de plus en plus envahi.e.s d’images, de « bruits », de clics en tout genre, d’extrême vitesse incontrôlable ?
Parce que conter est un art. Celui de la relation et l'envie de partager nos désirs, nos rêves, nos histoires.
Parce que conter est un baume sur nos âmes meurtries, déboussolées et appauvries.
Parce que conter exige du temps pour retracer la mémoire d’un peuple, d’un pays, de l’humanité.
Parce que conter est une danse où les mots se mettent en bouche pour redonner sens à nos questionnements.
Parce que conter est une musique qui sonne à nos oreilles comme une mélodie envoûtante et parfois une symphonie.

Née au Maroc d’un père marocain et d’une mère française et d’un grand-père yéménite, Myriame El Yamani puise son inspiration dans la mémoire des gens qu'elle côtoie, les senteurs salines de l'Acadie, le Montréal multiethnique d’aujourd’hui, les secrets de sa grand-mère vendéenne, les couleurs et arabesques du Maghreb, la sagesse africaine et les mystères de la Méditerranée.

Nomade dans l’âme et pour de vrai, Myriame a flâné sur presque tous les continents à la recherche de ce métissage des cultures et des rêves de l’humanité. Elle en a ramené des sons et des images uniques qu’elle partage avec passion. Elle raconte des contes autour du monde où se déploient le désert, la mer, les nomades, des femmes remarquables, le plaisir, l’érotisme des sens et aussi la joie de vivre. Elle utilise parfois quelques instruments de musique pour agrémenter la poésie des mots qu’elle dévoile et qui l’enchante. Et d’autres fois, elle se laisse aller à fredonner quelques airs…

Elle aime aussi partager son art avec d’autres artistes, notamment des musiciens, des artistes d’art contemporain, des sculpteurs, etc. Depuis 2013, Myriame enseigne la sociologie de la culture et de l’oralité à l’UQAM et elle a créé un premier labo-atelier universitaire sur le conte qui s’intitule Voix, parole(s), oralité.


DÉMARCHE ARTISTIQUE

Myriame El Yamani se considère comme une passeuse d’histoires et une communicatrice hors-la-norme, où la parole est au centre de l’histoire à raconter et de sa vie. D’ailleurs ce sont souvent les histoires qui la choisissent. Comme le dit un vieux proverbe des Mille et une nuits : « Le conte est un sac à mensonge où se révèle une perle de vérité ». Ainsi, cette parole conteuse devient une parole « vraie » dont la sagesse populaire nous fait tant défaut actuellement. L’imaginaire qu’elle déploie, la force qu’elle contient, la spiritualité qu’elle apporte, l’engagement social et politique qu’elle propose semblent apaiser le cœur et l’âme des gens qui l’écoutent. Comme dirait Henri Gougaud, « les contes connaissent la musique du cœur du monde. Ils répondent toujours à nos questions, pour peu qu’ils soient interrogés avec cette innocence dont ils sont eux-mêmes pétris ». Ça fait plus de vingt-cinq ans qu’elle les interroge et elle s’en réjouit.

Alors pourquoi continuer à raconter au XXIe siècle, alors que nous sommes de plus en plus envahi.e.s

d’images, de « bruits », de clics en tout genre, d’extrême vitesse incontrôlable ?
Parce que conter est un art. Celui de la relation et l'envie de partager nos désirs, nos rêves, nos histoires.
Parce que conter est un baume sur nos âmes meurtries, déboussolées et appauvries.
Parce que conter exige du temps pour retracer la mémoire d’un peuple, d’un pays, de l’humanité.
Parce que conter est une danse où les mots se mettent en bouche pour redonner sens à nos questionnements.
Parce que conter est une musique qui sonne à nos oreilles comme une mélodie envoûtante et parfois une symphonie.


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